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ville de vanves - Page 1367

  • GPSO : AVEC SMART CITY+ VANVES ENTRE DANS L’ERE DE LA VILLE NUMERIQUE

    Le CDT (contrat de Développement Territorial) de GPSO (Grand Paris Seine Ouest) qui devrait être signé, en grande pompe, le 13 Novembre prochain,  a inscrit un projet fort intéressant de plateforme numérique de services d’hyperproximité, dénommé Smart City+ . Vanves comme les 6 autres villes de GPSO doivent constituer un terrain d’expérimentation de ce projet inscrit dans ce CDT « Ville Numérique, créative et Durable » dont la mise en œuvre s’étalera pendant le premier trimestre 2014

     

    Il s’agit d’un outil unique d’échanges et d’informations personnalisées pour tous les habitants et les acteurs de la ville, lauréat du Grand Emprunt – Investissement d’Avenir (CDC), porté par huit partenaires de haut niveau (Navidis, chef de file du projet, Altran, coodinateur de cette initiative, ENSCI-les ateliers, ESRI France, GPSO, Issy Média, Le Cube et Télecom Sud Paris). Chacun pourra utiliser Smart City dans ces activités quotidiennes telles que services entre particuliers, e-services, échanges citoyens, informations locales, petites annonces hyperlocales, offres de jobs géolocalisées….pour effectuer un achat groupé dans son quartier, organiser un co-voiturage express, participer à une réflexion citoyenne… une sorte de majodorme qui accompagne les moblités de de chacun au quotidien et facilite la vie, tout en développant la relation, la possibilité de découvrir prés de chez soi, toutes les opportunités ou les talents qui font la richesse de son territoire.  « Smat City+ entend apporter une solution innovante et adaptée aux nouveaux enjeux du vivre ensemble, en favorisant les dynamiques d’interaction sociale et d’inter créativité dans les domaines de la culture, de l’éducation, de l’économie, de la solidarité et des initiatives citoyennes » indiquent ses créateurs qui  répondent ainsi à « une demande de services de proximité adaptés au nouveaux modes de vie : sur les 2 milliards de recherches effectuées chaque jour sur google, 30% concernent le local ».

     

    Smart City+ s’appuie sur des modes de représentations et de valorisation de données urbaines en environnement 3D temps réel, accessible via une infrastructure « Cloud ». Elle s’inscrit dans l’univers SOLOMO (Social, Local/Mobile) avec une approche transmedia sur Internet, tablettes et mobiles. Avec plus de 30 000 « points d’intérêts » du territoire de GPSO cette plateforme ouverte aux nombreuses applications de proximité déjà existantes, devrait proposer un grand nombre de services nouveaux permetttant de favoriser des échanges grâce à un réseau social local d’échange. Avec cette nouvelle initiative très high tech, GPSO souhaite toucher 500 000 usagers  répartis sur ses 7 communes, en repensant les usages pour réinventer le vivre ensemble, c'est-à-dire recréer des liens auprès de tous les usagers de la ville là où il n’y en a plus. Tout en renforcant le sentiment d’appartenance de ses utilisateurs à ce territoire en offrant une palette de services de proximité dans 3 domaines : les sevices locaux, le lien social et le développement économique. (Pour plus de renseignements : www.smatcityplus.com)

  • LES RICHESSES MECONNUES DU CIMETIERE DE VANVES

    A l'occasion de ce week-end de la Toussaint, le Blog de Vanves Au Quotidien se prête au jeu de la rediffusion (très coutumier à la télé) avec cet aticle consacré au cimetière de notre commune, avec quelques éléments nouveaux bien sûr qui enrichissent la connaissance de notre patrimoine    

     

    Les vanvéens retrouvent aujourd'hui le chemin du cimetière de leur ville ou d'ailleurs pour rendre hommage à leurs proches qui les ont quittés. Mais peu connaissent vraiment l'histoire du cimetière de leur ville, et les curiosités qu'il cache bien évidemment moins riches que ceux du Père Lachaise, de Montparnasse... Les ossements découverts lors de l'aménagement du passage des écoles ont  bien attesté que le premier cimetière de Vanves entourait l'église Saint Remy comme dans n'importe quel village. Il a été transféré,  après une décision de 1811, dans  un terrain acheté 600 fr (de l'époque) sur le plateau le long de la rue Sadi Carnot. Mais il a fallu  que la municipalité dépense 2600 fr pour mettre une clôture et des plantations, et qu'elle prévoît un char car son accès était très difficile. L'ancien cimetière est devenu le jardin du presbytère qui n'était pas l'actuel maison paroissiale mais cette demeure de l’autre côté, à droite de l'église entre le passage des écoles (où on a retrouvé ces ossements), derrière la Librairie, et les nouveaux immeubles construits.  

     

    Le cimetière actuel  a connu plusieurs extensions entre 1836 et 1876, allant jusqu'à franchir l'avenue Marcel Martinie. Il s'étend aujourd’hui sur 10 640 m2 et compte prés de 3700 concessions dont 60% seraient perpétuelles. Un columbarium a été aménagé depuis la Toussaint 1994,  comprenant 4 blocs de 8 emplacements, afin de donner la possibilité aux familles désirant déposer des urnes funéraires, de le faire à un endroit propice au recueillement du souvenir. Il accueille notamment  une tombe militaire renfermant les 67 corps de soldats tués pendant la guerre de 1870-71, là où il y a une grosse croix érigée en 1890. Ainsi qu'un carré militaire 1914-18 où reposent  212 vanvéens morts pour la France  dont 15 russes, 10 maghrébins. Sachant que plus de 700 vanvéens sont morts pour la France entre 1914 et 1918 sur une population de 14 500 habitants à l’époque. L’association des généalogistes de Vanves a recensé la fiche photo, l’acte de décés, le registre matricule… de ces morts pour la France enterrés dans ce carré et découvert ainsi que 5 tombes sont doubles, rassemblant des fréres, et une le pére et son fils. Des résistants de la dernière guerre y reposent : René Sahors (1889-1942), Mary Besseyre (1907-42) et Ernest Laval (1901-42) qui reposent côte à côte, Albert Legris (1885-1944), résistant abattu au camp de Struthof, Raymond Marcheron (1920-44) fusillé (dans le carré A), et Louis Dardenne (1910-44) fusillé

     

    La tombe du Général Zveguinzoff, général russe de l'armée blanche, établi en France durant l'entre deux guerres, est peut être l'une des plus intéressantes du cimetière. Elle constitue l'un des derniers témoins de ces croix orthodoxes traditionnellement en bois et qui ont été remplacées par des monuments plus cossus. La présence de cette croix à double traverse couverte d'un toit à deux pentes, rappelle l'installation d'une communauté russe à Vanves, encore présente aujourd'hui que perpétue la chapelle derrière l'hôtel Mercure. Un promeneur averti a recensé un buste en bronze sur la tombe de Henri Jules Hervau, libraire renommé, une plaque en bronze sur celle de Lebbell Thiebau. La plus ancienne tombe remonterait à 1919 où seraient enterrés un certain Coigniet. Les Soeurs Franciscaines possédent une concession.  

     

    De nombreuses personnalités qui ont marqué la vie de Vanves, sont enterrées dans notre cimetière : Alexandre Chauvelot (1797-1861) à qui l’on la « Nouvelle Californie Parisienne et la Tour Malakoff, Hyppolite Noël (1828-1894) peintre, Lucien Coédel(1899-1947) acteur qui suivit les cours de Fernand Ledoux et fit carrière dans le théâtre et au Cinéma avec ce beau rôle dans « La Chartreuse de Parme » de Christian-Jacque, Paul Marme (1894-1989) architecte de nombreux bâtiments vanvéens, Louis Marie Larmeroux, bienfaiteur de la commune, Lucien Roux (1894-1956) pionnier du cinéma (dans le Carré G). Félix Voisin (1794-1872) qui s'est voué à la médecine et a crée en 1822 à Vanves, une maison de santé pour les aliénés mentaux dans une grande propriété acheté avec le docteur Jean Pierre Falret. Il a été maire de Vanves (1832 à 1839). D’autres maires sont enterrés là : Louis Kerautret (1940-44), André Roche (1965-80). Il faut ajouter Henri Chrétien (1882-1951) architecte, Georges Lagosse (1862-1935) médecin et bienfaiteur (dans la Division B), Colette Blanco (1906-98) actrice connue sous le nom de Colette Darfeuil  dans la Division C. ) qui a tourné dans 130 films mais dans des rôles muets.

  • LA FONDERIE A VANVES : UNE REFERENCE DE L’HABITAT PARTICIPATIF DEPUIS 25 ANS

     

    Vanves est un peu regardé comme un modèle dans le petit milieu de l’habitat participatif, en étant devenu une référence avec « la Fonderie ».A un moment où le gouvernement souhaite accompagner et sécuriser l’habitat participatif alors que « ce mouvement est resté longtemps confidentiel et associé à un militantisme marginal, il  trouve aujourd’hui des échos positifs dans le milieu institutionnel et les collectivités qui s’engagent en proposant des terrains » constatait l’IAU IDF (L’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de la Région Ile de France)  « L’habitat participatif peut se définir comme l’implication d’un groupe d’habitants dans la conception, la construction, la gestion de leur logement. Il s’agit de mutualiser les ressources (financières, culturelles, idéologiques) afin de créer un cadre de vie partagé entre sphère privée et espaces communs ». Ce qui permet d’avoir un panel d’approches multiples, à chaque projet de revendiquer une certaine singularité, avec quelques fondamentaux communs touchant au développement durable (mixité sociale et générationnelle, gestion responsable  des ressources, économie sociale et solidaire, mutualisation).  Des communes ont inscrit l’habitat participatif dans leur agenda 21 ou leur PLH sous la forme d’objectif mais aussi de fiche-action, et un réseau national des collectivités en matière d’habitat participatif a été constitué en 2010 regroupant une vingtaine de collectivités. La loi ALUR l’institutionnalise en créant deux types de société, la coopérative d’habitants et la société d’autopromotion proches des idéaux types structurant le paysage de l’habitat participatif. « Cette institutionnalisation devrait permettre de sécuriser les procédures, d’accélérer les processus etc…tout en pérennisant cet habitat participatif avec le risque d’un appauvrissement de la dimension créative et innovante portée par l’initiative habitante » 

     

     « La Fonderie » de Vanves est un véritable petit havre de paix depuis plus de 25 ans qui regroupe une dizaine de logements de toutes tailles et de formes différentes, avec une sécheuse collective, deux chambres d’amis, deux salles de réunions, un jardin et deux composts. Cet habitat participatif est né d’un projet entre 3 amis dont Marc Lipinski, Président de l’ARENE (Agence Régionale de l’environnement et des Economies d’Energies) et ex-vice président Universités et Recherches de la Région (2004-10), lors d’un raïd sur l’Himalaya dans les années 70. 20 ans plus tard, il se concrétisait tout simplement parce que « ma compagne ne se voyait pas vivre à Paris et qu’il n’était pas question que je quitte la région parisienne. On s’est dit qu’il fallait créer quelque chose d’original qui nous convienne, un habitat avec des espaces privés et communs, un jardin… Nous l’avons monté à un moment où le contexte était particulier avec la loi Quilliot en 1982 » raconte t-il. Avec ses copains, il a trouvé une ancienne fonderie dénommée « Le Bronze Intégral », fermée depuis 7 ans, situé entre le cimetière et un immeuble donnant sur la rue Jean Bleuzen qu’un promoteur voulait réhabiliter mais sans toucher à l’usine après avoir dû acheter le tout « pour rénover et vendre en appartements la partie immeuble, l’usine ne l’intéressant pas du tout. En fait, il n’avait pas d’argent. Il avait signé une promesse d’achat sans mettre un sou dedans, finançant sa propre opération en nous vendant l’usine »

     

    Un long processus s’est engagé car il fallait  créer une société et monter la structure juridique - chacun est propriétaire de parts de la société, et donc d’un logement et d’un parking -  faire démolir une partie de l’usine seulement pour pouvoir reconstruire, à cause des régles du PLU de l’époque (POS),   trouver un architecte, négocier collectivement avec les banques pour des prêts individuels, grâce à l’agence de la société Générale de Vanves, faire construire (à partir de 1985) en veillant de près sur les entreprises choisies : « Le grand danger de ce genre d’opérations, est que, si une entreprise est défaillante, tout s’arrête. Et on ne pouvait pas se le permettre parce qu’on n’avait pas du tout de moyens financiers pour tenir le coup » indique t-il. Le chantier s’est terminé en 1987. « Nous avons réussi à concevoir un bâtiment original constitué d’appartements différents, un seul étant sur un niveau, les autres étant en duplex et même triplex »

     

    «  Ce n’est pas différent d’une copropriété, sauf que nous avons plus de choses en commun. Nous n’avons pas de syndics, nous sommes très autonome, faisant tout nous même. On prend les grandes décisions ensemble, on se réunit quand on a besoin. Pour le ravalement nous avons sélectionné l’entreprise, en organisant les travaux. Nous avons pris une entreprise d’insertion pour les poubelles. Nous entretenons nous même le jardin.  Comme nous avons 4 appartements avec cheminée, nous organisons une livraison collective de bois par an.  Les caves sont individuelles, pas clos du tout, avec une cave à vin collective avec des racks individuels. Un cahier de réservations est tenu par l’un d’entre nous pour les deux chambres de passages et les salles de réunions. Nous sommes  des gens assez simples, de bonne volonté, pas trop compliqué. Tout marche entre nous sur la confiance » indique t-il en reconnaissant qu’ils n’ont pas installés de digicodes « car on n’a pas de porte (cochére). Le café (Le bristol) monte la garde ! ».

     

    25 ans après, il y a même eu des déménagements, et les nouveaux habitants sont aux anges car il y a une réelle qualité de vie. Marc Lipinski reconnait « qu’on est un peu regardé comme des modèles dans le petit milieu de l’habitat participatif, en étant devenu une référence.  Il est intéressant que la loi favorise l’habitat participatif grâce à des gens comme Cecile Duflot qui est venu ici souvent, et bien d’autres »